Pot de départ de mika

Quand Mika descend du vélo :
Retour sur une belle aventure collective

Il y a des départs qui marquent plus que d’autres. Pas à cause du bruit qu’ils font, mais justement parce qu’ils se font en silence, avec élégance. Mika, c’est ce genre de personne. De celles qui arrivent sans fracas, mais qui laissent une trace indélébile. Une trace qui ne s’efface pas, même quand les pneus ne touchent plus le bitume.

Il est arrivé chez nous il y a deux ans. Deux années pleines, rythmées par les saisons, les tournées, les rushs, les petites galères de matériel, les coups de chaud, les cafés du matin. Très vite, il a trouvé sa place. Non pas en la réclamant, mais en étant simplement là, chaque jour, à faire le boulot, à soutenir l’équipe, à incarner les valeurs de la coopérative. Humilité, régularité, solidarité. Mika n’était pas le plus bavard, mais on savait qu’on pouvait compter sur lui. Toujours.

 

Et puis il y avait l’Omnium CXC. Une machine bien à lui. Un vélo qui, comme souvent dans notre métier, devient plus qu’un outil : un compagnon. Ce cadre long et racé, fait pour tout porter mais aussi pour filer droit, il l’avait monté à son image. Sobre, sans tape-à-l’œil. Une transmission propre, un poste de pilotage précis, juste ce qu’il faut de confort pour encaisser les kilomètres. Il y avait quelque chose d’élégant dans ce montage, comme une promesse silencieuse de constance. Un vélo utilitaire, oui, mais affûté comme une lame. Mika ne s’en vantait jamais, mais beaucoup d’entre nous l’ont observé au feu rouge, admirant discrètement la ligne de son CX.

 

 

 

Le vélo en détail

cadre 
omnium CXC Blurpel

Roue 
Omnium – 700 

pneus 
hutchinston touarege 700 x 45 

transimtions 
deore 12 vitesse

jeux de direction 

hope orange 

boitier de pédalier 

hope 

potence / tige de selle / cintre 

thomson 

Mais Mika, c’était plus qu’un coursier solide. C’était un camarade. Un de ceux qui écoutent, qui prennent le temps, qui donnent sans chercher à prendre. Il parlait peu, mais quand il parlait, c’était pour dire quelque chose. Et souvent, ça tombait juste. Il avait ce calme contagieux, cette façon d’être là sans s’imposer, mais en posant un cadre. On savait qu’en cas de pépin, il répondrait présent. Il faisait partie de ces gens qui renforcent le collectif juste par leur manière d’être.

Et aujourd’hui, il descend du vélo. Peut-être pour explorer autre chose, peut-être pour se reposer un peu, ou simplement changer de rythme. C’est normal, c’est la vie. Mais ça fait quelque chose. Parce que son départ, c’est un petit morceau de notre histoire commune qui s’éloigne. Ce n’est pas une fin, non. Juste une pause. Un virage.

Alors on le dit simplement, comme lui l’aurait voulu : merci Mika. Merci pour ta constance, ton calme, ton vélo, ta façon de rouler et de vivre avec nous cette aventure collective. Bonne route, où que tu ailles. On garde une place pour toi au local. Et ton Omnium, on parie qu’il ne restera pas longtemps accroché au mur.

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